Browsing for Bats

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Recently at the Smith-Blackburn Homestead, we hosted our Meet the Goats event! It was well-attended, and everyone that came got the chance to give the goats from Baah’d Plant Management some attention. 

These goats have been helping EALT over the past three years by happily eating many of the weeds that are less-than-desirable to deal with by hand: thistle, white cockle, and tansy, among many others! Their tough-as-nails teeth also help make sure that we don’t have to resort to methods such as spraying herbicide in order to control prohibited noxious weeds on our lands. After a few years, we’ve certainly noticed a difference in the density and volume of the weed patches that have been browsed by goats.

A goat munches some grass at Smith-Blackburn Homestead.

This year, the herd included nearly 650 goats, consisting of goats of all ages, from senior to kid! Tended carefully by human shepherds and devoted dogs, the herd is guided across the land to areas where weeds are thickest and most persistent. The goats eat most of the plants they browse, except for the stems, which are often left standing when they’ve moved on. This doesn’t kill the weeds they browse in one event. Instead, targeted browsing by goats works because multiple years of this pressure exhausts the energy reserves of the plant, so it doesn’t return as vigorously the next year. Over multiple years, this strategy makes a big difference!

Goats and bats may not seem at all related, but did you know these caprine critters can actually help make a world of difference for these fuzzy flying mammals?

Bats are well-known for their insectivorous (a fancy word for bug-eating) habits, and whether you harbor a fondness or a fear of them, it can’t be denied that bats help humans by keeping down populations of bothersome insects, such as mosquitoes and other pests. 


Not only can goats eat burdock, a potentially fatal threat to Alberta’s Little brown bat, but they also decrease the presence of all invasive weeds, opening the way for native plants to sprout and thrive. More native plant diversity means more native insects, and this in turn means more food for bats!

A goat gets some love from a guest at the Meet the Goats event.

Why should we be concerned about bats?

A Little brown bat suffering from white-nose syndrome. Photo by Martin Moriarty, US Fish and Wildlife.

Bat populations in North America have recently taken a hit due to White-nose syndrome, a disease caused by Pseudogymnoascus destructans, a fungus that attaches itself to the bare skin of bats, causing severe irritation to these areas. This doesn’t sound very serious, but the problem arises when the bats are hibernating: the constant irritation prevents them from entering the state of hibernation they rely on to survive the winter. As they move around to try and ease the discomfort, they burn precious fat reserves essential to surviving the winter months.

White-nose syndrome has been called one of the worst diseases impacting wildlife in modern times, and has already caused the death of millions of bats in North America. In 2022, the fungus that causes White-nose syndrome was identified in Alberta, prompting the provincial government to list the Little brown bat as endangered.

How can you help?

Despite the dire news about bat populations, there are multiple things you can do to help. Supporting local conservation organizations like EALT is important to ensure that there is enough habitat for bats to feed and build up their strength for winter dormancy. Another thing you can do is to reduce the presence of invasive weeds in your own green spaces. You can also reduce the use of pesticides, which harm bats by contaminating their food source.

Bat boxes have become another popular item in the effort to help Alberta’s bats, but these are structures that must be placed strategically in order to be effective. You may be familiar with the kind that is mounted on a tall post, known as a “rocket” style bat box. These are most effective when placed on a property with lots of trees and an open source of water, like a lake or pond. This is because bats don’t land to drink their water; they drink on the wing!

We have more resources about the various kinds of bat boxes and where to place them on our website, which you can find here. We also have blueprints available for free on the same page. We also have a Citizen Science initiative where volunteers can help us survey the number of bats we have present at the bat boxes installed on our conservation lands. The 2023 season has wrapped up, but keep your eye on our newsletters if you’d like to participate next year!

As part of these surveys, we also partner with the Alberta Community Bat Program to analyze fecal samples from the bats that move through our bat boxes, which helps contribute to what we know about our local bat populations. The Alberta Community Bat Program is involved with public outreach, conservation efforts, and education about bats. 

Thank you for reading! We would like to thank Environment and Climate Change Canada’s Habitat Stewardship Program and TD Friends of the Environment Foundation for their support with this project.


version française

Récemment, à la propriété Smith-Blackburn Homestead, nous avons organisé notre événement “Rencontrez les chèvres!” L’événement a attiré de nombreux participants et tous ont eu la chance d’interagir avec les chèvres de Baah’d Plant Management.

Ces chèvres ont aidé la EALT au cours des trois dernières années en broutant joyeusement de nombreuses mauvaises herbes qu'il n'est pas souhaitable de traiter à la main : le chardon, la coque blanche et la tanaisie, entre autres !  Leurs dents dures comme fer aident également à éliminer le besoin de recourir à des méthodes telles que l’utilisation d’herbicides afin de contrôler les mauvaises herbes nocives sur nos terres. Après quelques années, nous avons déjà constaté une différence dans la densité et l’étendue des parcelles de mauvaises herbes broutées par les chèvres.

Cette année, le troupeau comptait près de 650 chèvres, composées de chèvres de tous âges, de la plus vieille chèvre au plus jeune chevreau ! Sous la supervision soignée des bergers humains et des chiens dévoués, le troupeau est guidé à travers la propriété vers les zones où les mauvaises herbes sont les plus denses et les plus persistantes. Les chèvres mangent presque la totalité des plantes qu’elles broutent, à l’exception des tiges qui demeurent sur place lorsqu’elles s'éloignent. Cela ne tue pas les mauvaises herbes qu’elles broutent en une seule fois. Au contraire, le broutage ciblé par les chèvres fonctionne car au fil des années, la répétition de cette pression épuisent les réserves d'énergie des plantes, de sorte qu'elles ne reviennent pas aussi vigoureusement l'année suivante. Sur plusieurs années, cette stratégie fait toute la différence !

Les chèvres et les chauves-souris ne semblent peut-être pas du tout liées, mais saviez-vous que ces belles biquettes peuvent réellement contribuer à faire toute la différence pour ces mignons mammifères volants ?

Les chauves-souris sont bien connues pour leurs habitudes insectivores (un mot sophistiqué signifiant mangeur d’insectes), et que vous ayez un penchant ou une crainte à leur égard, on ne peut nier que les chauves-souris aident les humains en réduisant les populations d'insectes incommodants tel les moustiques.
Non seulement les chèvres peuvent-elles manger de la bardane, une menace potentiellement mortelle pour la petite chauve-souris brune de l'Alberta, mais elles réduisent également la présence de toutes les mauvaises herbes envahissantes, ouvrant ainsi la voie à la germination et à la croissance des plantes indigènes. Plus de diversité de plantes indigènes signifie plus d’insectes indigènes, et cela signifie plus de nourriture pour les chauves-souris !

Pourquoi devrions-nous nous préoccuper des chauves-souris ?

Les populations de chauves-souris en Amérique du Nord ont récemment été touchées par le syndrome du museau blanc, une maladie causée par le Pseudogymnoascus destructans, un champignon qui s'attache à la peau nue des chauves-souris, provoquant une grave irritation de ces zones. Cela peut sembler banal, cependant l’irritation constante les empêche d’entrer en état d’hibernation, car en se déplaçant pour soulager l’inconfort, elles brûlent de précieuses réserves de graisses indispensables pour survivre aux mois d’hiver.

Le syndrome du museau blanc est considéré comme l’une des pires maladies affectant la faune des temps modernes ayant déjà causé la mort de millions de chauves-souris en Amérique du Nord. En 2022, le champignon responsable du syndrome du museau blanc a été retrouvé en Alberta, ce qui a incité le gouvernement provincial à inscrire la Petite chauve-souris brune sur la liste des espèces en voie de disparition.

Comment aider?

Malgré les mauvaises nouvelles concernant les populations de chauve-souris, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour aider. Il est important de soutenir les organismes de conservation locaux comme la EALT afin de garantir qu'il y ait suffisamment d'habitat pour que les chauves-souris puissent se nourrir et développer leurs forces en préparation à la dormance hivernale. Vous pouvez aussi réduire la présence de mauvaises herbes envahissantes dans vos propres espaces verts et réduire l'utilisation de pesticides qui nuisent aux chauves-souris en contaminant leur source de nourriture.

Les nichoirs à chauves-souris sont devenus un autre élément populaire dans les efforts visant à aider les chauves-souris de l’Alberta, mais ce sont des structures qui doivent être placées stratégiquement pour être efficaces. Vous êtes peut-être familier avec le type de nichoir à chauves-souris monté au haut de grands poteaux, connu sous le nom de nichoir à chauves-souris de style « fusée ». Ceux-ci sont plus efficaces lorsqu’ils sont placés sur une propriété avec beaucoup d’arbres et une source d’eau ouverte, comme un lac ou un étang car les chauves-souris ne se posent pas pour boire leur eau; elles boivent en vol !

Vous trouverez plus d'informations au sujet des différents types de nichoirs à chauve-souris et leur emplacement idéal sur notre site internet. Vous y trouverez également des plans disponibles gratuitement. Vous pouvez aussi participer à notre programme de science citoyenne où les bénévoles aident à évaluer le nombre de chauves-souris présentes dans les nichoirs à chauves-souris installés sur nos terres protégées. La saison 2023 est terminée, mais gardez un œil sur nos infolettres si vous souhaitez participer l'année prochaine!

Dans le cadre de ce programme, nous travaillons également en partenariat avec le Alberta Community Bat Program pour analyser des échantillons de matières fécales provenant des chauves-souris qui se déplacent dans nos nichoirs à chauves-souris, ce qui contribue à enrichir nos connaissances sur nos populations locales de chauves-souris. Le Alberta Community Bat Program est impliqué dans la sensibilisation du public, les efforts de conservation et l'éducation sur les chauves-souris.

Merci de votre attention! Nous tenons à remercier le Programme d’intendance de l’habitat d’Environnement et Changement climatique Canada pour son soutien à ce projet.